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  • Photo du rédacteurBe French

Interview Confinement d’Holy Doxa [Partie 2]

  • Parlez moi de vos expériences de scène et de votre dernier tremplin:

Antony : C’est paradoxal, tu retrouves le plaisir de jouer sur scène, rencontrer d'autres groupes, c’est super sympa. Mais à côté de ça c’est une compétition, il faut être meilleur que les autres, et c’est pas la première idée que je me fais de la musique. Après grâce à ça, dès notre sixième scène on a joué à l’Espace Julien ce qui n’est pas rien ! Il y a du bon et du mauvais comme partout. 


Louis : J’ai l’impression que le “mauvais” côté est un peu nécessaire quand t’essayes de faire de la scène, de trouver des premières parties… Il y avait tout un côté business, vendre des places, faire ta promo qui me plaisait pas trop dans ce type de structure, mais si on le fait c’est qu’on a quelque chose à y gagner. On perd peut être de la pureté et de l’envie artistique mais avec du recul je n’ai aucun regret d’avoir fait ces tremplins.


Antony : Même les côtés négatifs comme vendre des places, faire sa promo c’est nécessaire à la survie d’un groupe, c’est un exercice compliqué au début mais on s’y est fait, et je pense qu’il faut qu’on accepte cette partie du taff.


Louis : C’est utile de s’enlever cette espèce d'idéal, se produire sur une scène locale, juste jouer de la musique, sans tout ce qui va avec.

  • Comment vous vous organisez pendant le confinement pour avancer dans votre album ?

Louis : On se divise un peu les tâches, le graphisme par exemple tout se fait sur internet donc c’est assez simple d’avancer. Après pour ce qui est de la musique on arrive à se débrouiller, à avancer, il y a par exemple notre reprise acoustique de “A Maze” disponible sur notre chaîne Youtube! On essaye de se débrouiller, si on s’organise bien il y a peu de choses hors de portée, mis à part la scène.


Antony : Le confinement peut être intéressant pour la sortie de nos morceaux, notre communication. Les gens ont forcément beaucoup plus de temps à consacrer à l’écoute de

nouveaux groupes, morceaux. On a prévu deux nouvelles sorties avant celle de notre album alors restez bien connectés ! 


Nicolas : Il y a d’ailleurs déjà un morceau de l’album en écoute sur toutes les plateformes, Youtube, Spotify etc.



  • Qu’est-ce que Dream Graveyard représente de spécial pour le groupe ?

Antony : C’est le premier morceau de la relation à distance avec Louis. Et puis on l’a tellement adoré que ça nous a donné envie d'enchaîner sur la suite d’Holy Doxa! Gianni et Nicolas ont ensuite apporté leur touche à leur tour. Et puis même en dehors de ça, ce morceau nous représente pas mal, ce mélange d’émotions on le retrouve dans ce morceau, avec des parties calmes, parfois plus héroïques, plus rock à la fin donc on trouvait qu’il nous représentait bien.


Louis : On s'était dit que ce n'était pas le morceau le plus accessible pour des gens qui nous écoutent pour la première fois. Mais au final, pourquoi pas partir sur un morceau qui n’est peut-être pas le plus accrocheur, mais celui qui nous représente le plus.


Antony : Si les gens devaient écouter un seul morceau de l'album ce serait celui-là !

  • Quels sont vos projets et vos ambitions pour la sortie de votre album ? Concerts / Festival ? 

Louis : On a déjà prévu quelques concerts, ça sera des concerts avec des groupes d’amis. Notre but maintenant c’est de tourner le plus possible, d’avoir le plus d'opportunités possible.


Antony : On a une idée aussi, ça serait de faire un concert de sortie d’album !


Louis : Et pour ceux qui nous suivent en dehors de Marseille, on a pensé à vous, et prévu des concerts en dehors, vous serez prévenus bien assez tôt! 


Antony : Pour les festivals on n’a rien de vraiment organisé donc ça reste une possibilité mais rien de planifié pour l'instant.


Nicolas : À Marseille il y a plein de choses organisées mais le plus souvent c’est des concerts de musique électro ou de rap, pas vraiment dans notre registre…


Antony : C’est pour ça qu’on essaye de s’exporter, d’aller voir peut être des villes un peu plus rock, avoir de nouvelles expériences!


Louis : Pour finir l‘interview, j’aimerais ajouter que Dream Graveyard est né d’une partie ma vie où j’étais pas inspiré, un peu perdu. Je pense que ces périodes de vie, au lieu d’être vraiment perçues du mauvais côté, peuvent être sublimées, en tirer le bon côté, en mettant ses émotions sur un instrument. J’ai trouvé l’intro de cette chanson le lendemain d’une grosse soirée en gueule de bois, l’idée est de montrer que l’on peut être créatif même dans des moments de fatigue mentale et physique intense, de manière insoupçonnée.


Antony : On aimerait d’ailleurs dire un grand merci à notre manager Simon Berthiaud. De plus l’album a été enregistré avec Cyril, l’ingénieur son du Temple Studio, un collaboration enrichissante et plaisante, un grand merci à lui aussi !

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