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  • Photo du rédacteurBe French

Interview Confinement d’Holy Doxa [Partie 1]

Be French a rencontré pour vous Holy Doxa, un groupe de rock Marseillais à l’occasion de la sortie de leur nouvel album. Antony le chanteur/guitariste, Louis le bassiste, Nicolas en deuxième guitare Gianni à la batterie, sont venus nous parler de la formation du groupe, de leurs expériences sur scène, et de ce qui les inspirent en tant qu’artiste, voici l’Interview Confinement: 

  • Quelle sont vos inspirations ? Et qu’est-ce qui vous a poussé à faire de la musique ?

Antony : Avant que Louis me propose de chanter dans son groupe vers mes 16/17 ans, je n'avais jamais pratiqué la musique donc ça a commencé relativement tard pour moi. J'avais aussi très peu de repères musicaux dans mon adolescence, jusqu'à mon entrée dans le groupe où j'ai découvert tous les groupes et artistes rock que j'adore maintenant : les Red Hot, Muse, Nirvana ou encore les Arctic Monkeys. Le travail solo de John Frusciante m'a aussi beaucoup influencé dans l'écriture de notre futur album.


Louis : Ce qui m’a donné envie de faire de la musique, depuis la 5ème déjà, c’est à peu près les mêmes qu’Antony, ce serait Muse, les Red Hot, Jeff Buckley, Nirvana... Et comme on n'a pas grandi avec Nicolas et Gianni, on vient de milieux différents, ils ont apporté des influences différentes!


Nicolas : On n'a pas les mêmes influences, mais c’est ça aussi qui fait la richesse de la musique, on apporte chacun ce qu’on a appris de notre côté. Ce qui m’a influencé c’est juste d’écouter des morceaux où il y avait de la guitare, j’ai kiffé, donc j’ai voulu commencer vers 13 ans sur la seule guitare qu’il y avait chez moi… une guitare à trois cordes.


Gianni : Moi j’ai commencé la musique à 6 ans, j’ai commencé par le piano, ensuite la batterie, et je m’y suis mis sérieusement vers 13 ans. Niveau culture musicale, je suis plus Sting, Police, en groupe de rock de par mon père, Céline Dion de par ma mère, et Jennifer de par mon coeur dans un tout autre registre! Et je ré-écoute pas mal de Linkin Park parce que comme l’a dit Nicolas, c’est leurs parties de batterie qui m’inspirent depuis le collège. Tout jeune batteur devrait d’ailleurs écouter Linkin Park!


Antony : A savoir que ce qui nous a connectés Louis et moi c’est Michael Jackson, il m’a lancé un défi dans le bus en sortie scolaire au collège, je devais chanter Billie Jean, je l’ai chanté et c’est à ce moment qu’il a compris, il devait me choisir comme chanteur dans son groupe!


Louis : Antony c’est pas un musicien depuis longtemps, il ne s’est mis à la guitare qu’en première, donc respect à lui quand même!



  • Origine du nom Holy Doxa ?

Louis : Une doxa peut se traduire par une croyance populaire ni remise en cause ni réfléchie. J’étais à Edimbourg et Antony à Marseille, j’avais le mot doxa en tête et Antony voulait rajouter le côté sacré, comme une espèce de croyance sacrée à prendre au second degré, de laquelle il faudrait se détacher dans notre opinion. C’est ironiquement sympa comme nom, et on trouvait que ça sonnait bien.


Antony : On partait de loin quand même! Au début on avait pensé à Cherry Friction pour une canette de coca et une marque de stylo, donc on s’est dit que ça faisait pas super sérieux, ça faisait groupe de lycée, on est monté d’un cran et on s’est dit Holy Doxa.

  • Comment vous vous définiriez en tant que groupe ?

Antony : On aime deux extrêmes, la douceur, la mélancolie, mais d’un autre côté on adore aussi la brutalité, la violence, la percussion c’est pour ça qu’on se retrouve pas mal dans le genre indie rock, rock alternatif où on peut exprimer ces deux facettes de la musique.


Louis : J’aime bien aussi ça, je pense que c’est important de sentir qu’il y a des choses un peu extrêmes qui se dégagent de la musique. J’aime bien qu'à travers la musique t’exprimes des choses que tu puises au fond de toi, pas jolies ou sympa mais des choses qui doivent être traitées ; des sujets souvent abordés dans les musiques de Tool par exemple. Mais à côté de ça j’aime bien Supertramp pour sourire et rire donc comme disait Antony j’aime bien les deux extrêmes et c’est important. Je ne m'étais pas penché sur les styles de musique rock avant mais, finalement indie alternatif correspond pas mal à ce qu’on fait.


Antony : Vu qu’à la base on a composé à distance en se lançant des challenges, en composant à droite à gauche, on n'avait pas vraiment de ligne directrice, donc des morceaux variés. En les écoutant on peut retrouver ce style mélancolique, violent, parfois un peu funky pour se rappeler que la vie est belle!


Gianni : Je suis un peu en retrait par rapport à cette musique là parce que c'est pas ma culture, mais j’arrive quand même à m’intégrer à ce groupe, à y mettre de ma personnalité. La liberté que j’ai en tant que batteur y fait aussi quelque chose.

Nicolas : C’est pas forcément visible sur les morceaux qu’il y a maintenant, mais il y a un album qui arrive! Et c’est dans cet album que toutes ces facettes seront présentes avec des morceaux parfois plus mélancoliques, parfois plus funky! J’ai un peu plus de mal avec le funk, mais je m’y fais et petit à petit ça va venir, pour tous les autres styles je m’y retrouve complètement!

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